6 ans d’entrepreneuriat

J’ai démarré ma première entreprise à l’âge de 25 ans, en la nommant tout simplement MB design où je proposais des services d’aménagement d’intérieur et de décoration. Je faisais aussi quelques missions de graphisme en freelance.

Quand j’ai débuté, assez vite, j’ai entendu parler de certaines notions véhiculées par de grands entrepreneurs et les mêmes conseils revenaient boucle :

  • trouver sa niche

  • passer derrière la caméra et parler de soi

  • offrir du contenu gratuit

  • communiquer sur tous les réseaux et être présent en ligne

Honnêtement à cette époque, j’ai pris peur !

J’ai lu « la semaine de 4h » et « père riche, père pauvre » sans comprendre où j’allais, je ne me sentais pas spécialement alignée avec tous les conseils « go, go, go » d’entrepreneurs bien plus qualifiés.


Je me suis promis à l’époque une direction : donne toi du temps, explore toutes les typologies de clients, de projets et de partenaires et seulement dans quelques années, tu feras des choix.


Alors j’ai testé : 

👉 travailler sur de petits projets de décoration, de gros projets de rénovation, des chantiers chez moi dans le Sud-ouest ou à l’autre bout de la France

👉 faire du suivi de chantier, me tromper, recommencer

👉 travailler en collaboration, travailler seule

👉 dans un co-working, dans un bureau, chez moi ou encore, entre deux chantiers, dans un café

👉 trop travailler et faire un burn-out puis apprendre ses limites

👉 se faire coacher et s’impliquer dans des réseaux (et parfois se sentir très mal à l’aise dans un after work …)

👉 échouer et vouloir arrêter des centaines de fois, puis recommencer


Au bout de 6 ans d’entrepreneuriat, j’ai surtout compris que je faisais tout ça dans un seul objectif : dessiner des espaces pour améliorer le bien être des gens. Et j’ai appris, il y a peu que j’avais trouvé ma mission.

Je vous partage 6 leçons majeures que j’ai retenu :

1️⃣ ça marche mieux d’écouter son intuition que les « il faut que… » : pour un nouveau client, un nouveau service et un partenariat  

2️⃣ fait est mieux que parfait (et ça j’ai mis beaucoup de temps à le comprendre)

3️⃣ je peux dire non 

4️⃣ je suis meilleure dans une interaction à deux qu’en apéro afterwork où il faut parler à tout le monde

5️⃣ le deep work du matin (deux heures, téléphone coupé, silence ou Chopin dans les oreilles, Ramiro sur mes pieds) pour démarrer chaque journée est l’action la plus productive que je peux prendre régulièrement (même le dimanche)

6️⃣ prévoir et être proactif c’est OK, mais en laissant du vide pour la spontanéité c’est mieux ! Du coup mon agenda est de moins en moins rempli

Bonus : être hypersensible oblige à entreprendre hors des cases … c’est un course de fond 😜

Avez-vous des leçons majeures à partager ? N’hésitez pas à me les envoyer !

Précédent
Précédent

Investir dans du mobilier - ma méthode

Suivant
Suivant

Un chantier de rénovation serein