Investir dans du mobilier - ma méthode

Lorsque arrive le moment de meubler son intérieur, j’ai pu observer plusieurs comportements :

  • le pressé ou celui qui avait anticipé son budget “meuble” et qui veut tout le mobilier et les éléments de décoration dans les semaines qui suivent la fin du chantier.

  • le collectionneur, qui va se contenter du strict minimum puis acheter des pièces haut de gamme sur plusieurs mois voir années.

  • le bricoleur, qui peut prendre un meuble chez Emmaeus, le restaurer avec soin et en faire un mobilier magnifique.

  • le consommateur, qui fait des paniers sur internet, attend sa livraison avec impatience et complète le tout chez une grande enseigne de meubles et objets.

  • le minimaliste, qui a des cartons en guise de chevet et le matelas posé au sol.

  • le maximaliste, qui a des boîtes avec les éléments de décoration par saison (et il sort son attirail de Noël en novembre).

  • le sentimental, qui a récupéré la cuisine en formica de sa grand-mère et aime les vieilles affiches.

  • la fine bouche, c’est le collectionneur mais qui a le budget et pas le temps et achète donc tout dans une boutique « design » et qui adore dire « mon canapé est un…. » .

  • l’étudiant ou celui qui n’avait pas anticipé le budget et récupère tout ce qu’on lui donne.

  • ….

Ces profils, très volontairement clichés, sont tous des personnes qui cherchent à se sentir au mieux dans leur habitat, au mieux dans leurs valeurs et au mieux dans leur porte-monnaie. On est tous un peu un cliché à un moment et cela change au cours de notre vie.

Il n’y a aucune meilleure façon d’investir dans vos meubles si ce n’est en vous écoutant d’abord et voici trois questions pour vous aider :

  • de quoi ai-je besoin immédiatement (un lit pour dormir / un canapé) ?

  • quelle pièce de mobilier est importante pour moi (vraiment importante et c’est peut être différent de la question 1) ? 

  • quelles sont mes valeurs de consommateurs ? (high tech, minimaliste, maximaliste, écologique, attachés aux objets chargés d’histoire, à la mode, etc….)

C’est l’étape où il faut être le plus franc possible envers vous et vous pouvez répondre à ces questions en famille si besoin.

Je vous livre ici quelques clefs que j’ai pu expérimenter et qui peut vous aider à faire des choix alignés :

👉 si l’écologie est une de vos valeurs : vous pouvez privilégier le seconde main (mais attention à la provenance et au transport) et chiner du mobilier et des luminaires en brocante (en ligne, en foire ou en atelier). Là je vous conseille de viser de la qualité sur les matériaux, de vous renseigner sur le prix neuf et de négocier.

👉 si l’attachement au mobilier vous semble important, vous pouvez rénover des meubles de famille. Je vous conseille de vous renseigner sur l’histoire des meubles et de trouver un spécialiste local (ébéniste, couturier d’ameublement, etc…) pour vous guider sur les bonnes pratiques de restauration.

👉 si l’intemporalité est une de vos valeurs, investissez sur des meubles iconiques de designer. Vous pouvez les acheter neufs en magasin; en seconde main sur des sites spécialisés ou en ventes aux enchères. C’est un investissement financier; donc ils ne perdront pas de la valeur, ils en prendront même sûrement.

👉 si l’innovation d’un meuble vous attire, prenez du temps à vous renseigner sur la composition de cette technologie, sa fiabilité et le S.A.V. de l’entreprise.

Personnellement, j’aime l’idée d’un meuble qu’on peut transmettre (soit dans la famille, soit pour une autre vie), sur lequel on ne perd pas d’argent (et qui peut même être un bon investissement) et enfin de haute qualité.

Ce sont mes 3 critères pour l’achat d’un meuble (neuf ou de seconde main).

Précédent
Précédent

Est-ce que mon environnement me sert ou me dessert ?

Suivant
Suivant

6 ans d’entrepreneuriat